Communiqué du SKB (union des femmes socialistes- Belgique /SKB Belçika)
NOUS NE PAYERONS PAS LA NOTE DE LA CRISE ÉCONOMIQUE!
NOUS SOMMES DANS LA RUE LE 1 MAI!
Ouvriers et ouvrières, peuples opprimés, voici la journée de solidarité et de lutte pour nous tous et nous toutes : Joyeux 1er mai ! Partout dans le monde, l’épidémie de Covid 19 affecte la vie et la santé. Des millions d’entre nous doivent travailler malgré la pandémie. Les emplois à temps partiel et le travail à domicile précipitent des masses de travailleurs et de travailleuses dans le tourbillon de la pauvreté. Les salaires fondent, la qualité de vie diminue progressivement. Les entreprises reçoivent des milliards de soutien financier de l’État et ajoutent des bénéfices à leurs bénéfices.
En Belgique, le gouvernement et les patrons rejettent la crise économique sur les travailleurs et les travailleuses sous le prétexte de la pandémie. 30 % doivent rester à la maison avec des revenus encore réduits. Sous couvert de travail à domicile, la durée du travail s’allonge sans que les salaires ne suivent. Ceux et celles dont la santé mentale est altérée doivent continuer à travailler pour éviter le chômage.
Les petites commerçants sont au bord de la faillite car elles sont fermées en raison de mesures sanitaires : ils n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins en raison de revenus limités et d’une aide financière insuffisante.
La pauvreté s’agrave du fait de l’augmentation des loyers, ainsi que la hausse des prix des produits essentiels et du tabacles hausses horribles des produits du tabac.
Alors que les conditions de travail et d’existence des travailleurs et des travailleuses se dégradent dramatiquement, les syndicats gardent le silence et adoptent une attitude conciliante.
Les migrants, les migrantes, sont les plus touchés par la crise économique. Sans contrat, il travaille avec la peur d’être licencié à tout moment, ils risquent leur santé dans les emplois les plus lourds. Ils sont soumis à des pratiques discriminatoires en raison d’une maitrise insuffisante de la langue et de leur couleur de peau. Ils sont contraints de vivre sans droits sociaux.
Notre unité est notre force
La journée du 1er Mai, journée de solidarité et de de lutte pour l’unité ouvrière, est l’occasion pour :
-Dire non aux conditions d’existence et de travail indignes,
-Dire non aux crises économiques causées par les capitalistes,
-Dire non à la discrimination, au racisme, à la violence masculine contre les femmes,
-Dire non à la destruction de la nature et à la crise climatique provoquées pour le profit,
-Dire non à la “loi sur la sécurité” qui entrave nos droits à l’expression, à l’action et à l’organisation.
-Revendiquer le droit de la jeunesse à une éducation gratuite et à un avenir.
Nous sommes dans la rue pour dire non à l’exploitation capitaliste et à la barbarie.
Travailleurs, travailleuses, femmes, jeunes, immigrés : Nous ne paierons pas la facture de la pandémie et de la crise!
POUR UN MONDE D’EGALITE!
LE CAPITALISME TUE, LE SOCIALISME FAIT VIVRE !
SOYONS TOUS ET TOUTE DANS LA RUE POUR NOTRE LIBERTE
VIVE LE 1 MAI!
Avril 2021